Compétition BHPFC – Journal de bord 1
Après plusieurs mois de préparation, l’objectif de cette année est clairement de réussir un vol de plusieurs dizaines de mètres à la prestigieuse compétition internationale du British Human Powerd Flying Club .
Évidemment, les derniers jours furent éprouvants, amenant leur lot d’imprévus et de problèmes de dernière minute…
Finalement, grâce aux solutions imaginées et à la précieuse réactivité de l’IUT de Bordeaux pour la fabrication des dernières pièces, nous étions prêts le 13, pour un départ prévu le 17 juillet.
Une dernière frayeur liée à des soucis administratifs d’assurance plus tard (heureusement rapidement réglée avec l’aide des organisateurs anglais) et nous validons notre départ pour la compétition.
Jour 1 – Lundi 17 juillet :
Une moitié de l’équipe part à minuit avec la remorque de transport, l’autre deux heures plus tard en récupérant les derniers participants en chemin. Nous nous retrouvons sur la route de Calais aux alentours de 10h, et sommes à l’heure pour le ferry de 13h25. C’est parti pour la grande traversée !
Nous arrivons enfin sur le site de l’aérodrome autour de 18h, et organisons le partage des tâches en vue du montage prévu dès le lendemain matin. Courses, logistique, déballage du skid sous le chapiteau…
Nous en profitons pour échanger avec les autres équipes et assister aux premiers vols : c’est l’Aerocycle de John Edgley qui ouvre la compétition et qui place la barre très haut avec trois vols mémorables de plus de 300 mètres !
Nous rentrons bien fatigués à 22h, pour nous reposer un peu avant le briefing prévu à 4h30 du matin.
Jour 2 – Mardi 18 juillet :
Briefing annulé pour cause de mauvais temps.
Cela fait partie du charme de la discipline, nous dépendons avant tout des caprices météorologiques…
Nous en profitons pour préparer l’avion pour les différentes épreuves à venir, en ajustant les pièces mécaniques et en recommençant certains réglages avioniques.
Les premiers tests sont encourageants mais il reste quelques défauts que nous devons corriger : la chaine déraille et peut blesser le pilote, les commandes ne réagissent pas proprement.
Tout le monde se met au travail et nous appliquons le système D sur les pièces non vitales qui peuvent améliorer la sécurité et le fonctionnement de l’appareil.
A 22h, alors que l’avion est prêt, une grosse tempête éclate et inonde tout sur son passage ! Les HPA n’étant pas étanches, il nous faut vite démonter le nôtre et ranger tout le matériel en zone sèche. Le pilote et sa famille auront moins de chance avec leur tente…
L’orage s’arrêtera seulement cinq minutes après que nous ayons quitté le chapiteau, mais toute l’équipe est rapatriée à 23h30, au sec et au chaud, toujours motivée par les exploits à venir.